Quand la prévention devient un acte de conscience collective
Il y a des sujets dont on mesure toute la portée seulement lorsqu’ils nous touchent personnellement. La santé en fait partie.
On croit souvent qu’elle va de soi, jusqu’au jour où elle vacille, où celle d’un proche s’effrite, ou encore celle d’un collaborateur dont on dépend au quotidien.
C’est dans ces moments-là que l’on comprend à quel point la prévention n’est pas un luxe, mais une responsabilité : individuelle, humaine et collective.
Pendant plus de trente ans, j’ai moi-même traversé des défis de santé qui ont profondément transformé ma vision du corps, du travail et du sens de nos engagements. Ces expériences m’ont amenée à agir autrement, à créer Ostasy, mais aussi à m’impliquer, depuis deux ans, auprès de Rafaël Prévention Santé et de l’Institut Rafaël Santé Intégrative, fondés et dirigés par le Professeur Alain Toledano et Sheherazade Boyer-Tami.
Leur approche m’inspire profondément : mettre la science et l’humain au service d’une meilleure espérance de vie en bonne santé, en agissant avant que la maladie ne s’installe.
Une soirée inspirante pour penser la santé autrement
J’ai eu la chance de contribuer récemment à un magnifique dîner au Châteauform’ Jardins Saint-Dominique, dans un lieu empreint d’énergie et d’histoire.
Autour de la table : quarante dirigeants, DRH, fondateurs et acteurs engagés du monde de l’entreprise. Ensemble, nous avons partagé un objectif commun : faire de la santé un levier de performance, de résilience et de transformation durable.
Sous le parrainage d’Hélène Bourbouloux (Présidente de HEC We&Men) et d’Arthur Sadoun (Directeur général de Publicis Groupe), cette première édition du dîner Pulse Prévention – Cercle des 40 a marqué une étape importante : celle où la santé n’est plus seulement une affaire médicale, mais un enjeu stratégique et humain pour les entreprises.
Le Professeur Toledano nous a rappelé combien la science confirme aujourd’hui que prévenir vaut mieux que guérir, et qu’il existe des solutions simples, personnalisées et mesurables pour améliorer la qualité de vie au travail et la longévité en bonne santé.
Quand la prévention devient culture d’entreprise
Ce qui m’a particulièrement touchée, c’est la prise de conscience collective à l’œuvre : les dirigeants présents ne cherchaient pas à cocher une case RSE, mais à réintroduire la dimension du vivant dans le management.
Prendre soin de la santé de ses équipes, c’est prendre soin de l’intelligence collective, de la créativité, de la clarté mentale et de la capacité à agir avec discernement.
C’est exactement ce que nous cherchons à transmettre à travers Ostasy : apprendre à mieux écouter le corps, les signaux faibles, les dynamiques invisibles qui traversent nos systèmes ; qu’ils soient familiaux, professionnels ou organisationnels.
La prévention, dans ce sens, devient un art de vivre et de diriger autrement : avec plus de conscience, plus d’équilibre, plus d’humanité.
Construire des ponts entre science, conscience et entreprise
Ce dîner m’a profondément inspirée, car il illustre ce que je crois depuis toujours : la santé, la performance et la conscience sont indissociables.
Le monde de demain appartiendra aux entreprises capables de placer le bien-être durable au cœur de leur stratégie, et non à sa périphérie.
Je suis fière de contribuer, à mon échelle, à ce mouvement qui relie la médecine intégrative, la prévention et les approches systémiques que nous développons chez Ostasy.
Car prévenir, c’est avant tout honorer la vie avant qu’elle ne soit fragilisée.
Avec gratitude,
Elya