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L’IA dépasse l’humain en intelligence émotionnelle ?

L’intelligence émotionnelle de l’IA dépasse celle de l’humain ? Oui. Mais il nous reste l’invisible.

Le 22 mai 2025, Neuroscience News publiait un article qui a fait réagir bien au-delà des cercles de l’IA : selon une étude récente, les intelligences artificielles génératives (LLMs) comme ChatGPT-4, Claude ou Gemini ont obtenu un score moyen de 82 % à des tests d’intelligence émotionnelle. Les humains ? 56 %.

Ces systèmes ont passé cinq évaluations reconnues, mesurant la capacité à comprendre, réguler et répondre aux émotions. Plus étonnant encore, ChatGPT-4 a conçu ses propres tests émotionnels, validés ensuite auprès de plus de 400 participants. Leur fiabilité ? Comparable à celle des tests élaborés par des experts humains.

Ce que l’IA sait déjà faire (et très bien)

Les résultats montrent que les grands modèles de langage ont acquis une empathie cognitive très performante. Autrement dit, ils savent :

  • Identifier les émotions exprimées dans un message

  • Choisir une réponse émotionnellement adéquate

  • Proposer des tests réalistes et nuancés

  • Adapter leur ton selon le contexte

Cela en fait déjà des outils puissants dans de nombreux domaines : éducation émotionnelle, coaching professionnel, gestion de conflits, support psychologique (supervisé), médiation ou accompagnement RH.

Mais cette efficacité pose une question vertigineuse : si une IA comprend mieux les émotions que nous, que nous reste-t-il ?

Ce que l’IA ne fait pas (et ne fera peut-être jamais)

Malgré ses résultats impressionnants, l’IA reste dans le champ de la simulation, non de l’expérience. Elle peut imiter l’émotion, pas la ressentir. Elle peut répondre avec justesse, mais ne pas être touchée.

L’empathie humaine ne se limite pas à une analyse logique : elle se tisse dans le corps, dans le vécu, dans l’instant.
C’est une sensation, parfois floue, instinctive, non reproductible.

Et puis, les émotions humaines sont culturellement situées, elles évoluent avec le langage, les corps, l’histoire individuelle. Elles ne se résument pas à des expressions textuelles. Une IA généralise depuis de grands corpus. L’humain vit, ressent, improvise. Chaque jour est différent.

Une question de mémoire… et de présence

Autre point de vigilance : les IA retiennent nos données. Elles adaptent leurs réponses à ce que nous aimons lire, à ce que nous avons demandé auparavant. Ce que nous appelons “écoute” est parfois un simple ajustement algorithmique.

Mais un être humain peut tout oublier un jour… et comprendre différemment le lendemain.
Il ne cherche pas toujours à plaire. Il peut entrer en résonance, se laisser toucher, se taire, changer d’avis. Il est vivant.

IA + humain : un duo à construire

Plutôt que d’opposer, la voie à emprunter est peut-être celle de la synergie.

Une vision complémentaire où :

  • L’IA apporte constance, structure et recul

  • L’humain apporte nuance, sens, présence, intuition

C’est un duo à imaginer dans l’accompagnement, la formation, les thérapies ou même au sein de l’entreprise.
Mais pour que cela fonctionne, il faudra aussi protéger ce qui fait de nous des êtres relationnels.

Chez Ostasy, c’est justement là que nous agissons, à travers les constellations systémiques et familiales : un outil pour explorer ce que l’IA ne peut voir, ni prédire.
Les loyautés invisibles. Les émotions héritées. Les récits enfouis. L’intangible.

En conclusion : l’IA progresse, mais l’humain reste irremplaçable

Ce progrès est indéniable. Et utile. Il nous fait gagner du temps, structure notre pensée, soutient notre organisation.
Mais ce qui fait de nous des humains reste hors de portée de l’IA.

L’émotion réelle.
L’incertitude.
La relation.
Le silence habité.

Et tant mieux.

Car le travail du lien, du ressenti, de la transmission invisible est ce que nous avons de plus précieux. C’est ce que je transmets chaque jour avec Ostasy.

À méditer : et si la vraie intelligence émotionnelle commençait là où l’IA s’arrête ?

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