Je n’étais pas cycliste. Et pourtant, j’ai traversé 240 kilomètres à vélo, avalé 2500 mètres de dénivelé en deux jours et demi. Le tout, sans m’écrouler. Mieux : en savourant.
Alors, comment expliquer un tel dépassement quand le corps n’était pas "préparé" ?
Avec une arme secrète : la puissance d’un collectif vivant et solidaire.
Plus qu’un défi sportif : une expérience humaine et systémique
Ce week-end hors du temps, c’était la première édition des Gravels de l’Impact, un événement unique imaginé par le fonds à impact Asterion Ventures en collaboration avec GravelUp, acteur engagé du sport et du lien humain.
Un projet né de la vision de Stéphane Bourbier, mêlant engagement entrepreneurial, connexion au vivant, soutien mutuel, et... coups de pédale.
Mais il ne s’agissait pas que de performance ou de kilomètres parcourus.
Il s’agissait de se retrouver dans l’effort, de retisser notre rapport aux autres, au monde, à notre élan intérieur.
Une véritable constellation en mouvement, où chaque personne avait sa place, sa fonction, sa vibration.
Ce que permet un système aligné
Dans les moments de doute, de fatigue, de douleur… j’ai vu émerger une énergie peu commune.
Ce que je connais intimement à travers les constellations systémiques : quand un groupe devient un système vivant, structuré, habité, alors tout devient possible.
Car un système aligné, ce n’est pas une somme d’individus. C’est une intelligence collective qui circule, soutient, élève.
-
Il y a ceux qui donnent le tempo.
-
Ceux qui attendent.
-
Ceux qui encouragent.
-
Ceux qui, sans dire un mot, offrent un regard qui dit "Tu peux y arriver".
Dans cet écosystème éphémère, chacun a contribué à maintenir l’élan.
Et cette dynamique-là, je la reconnais : c’est la même qui opère dans les constellations familiales et systémiques.
Un cadre sécurisé, des postures incarnées, un objectif partagé : avancer, ensemble, vers quelque chose de plus vivant.
Quand l’impact commence par le lien
Ce week-end, nous étions 75.
75 à vivre une traversée physique, mais aussi symbolique.
Car au fond, ce n’était pas un week-end sportif. C’était un laboratoire du vivant.
Un espace où l’on expérimente ce que peut un groupe aligné sur l’essentiel.
Et peut-être est-ce là que commence l’impact véritable : dans le lien, dans la coopération, dans l’attention portée aux autres, et à ce qui nous traverse.
Pour Ostasy, une confirmation sur le terrain
Cette traversée m’a aussi rappelé pourquoi je m’engage chaque jour dans Ostasy, et pourquoi j’accompagne les individus et les organisations à travers les constellations.
Parce qu’il n’y a pas de transformation durable sans système soutenant.
Parce qu’il n’y a pas de mouvement sans ancrage collectif.
Que ce soit dans une salle, dans une forêt, ou sur un vélo… les mêmes lois du vivant opèrent.
Et elles ont ce pouvoir immense : celui de nous remettre en lien, de nous remettre en mouvement, et parfois, de nous remettre debout.
Ce que j’emporte (et que je transmets)
Je repars avec des muscles un peu raides. Mais surtout avec une conscience ravivée.
Ce que j’ai vécu est à la fois simple et révolutionnaire : lorsqu’un groupe devient soutenant, il permet à chacun de se dépasser — sans s’épuiser.
C’est cette expérience que je souhaite continuer à proposer avec Ostasy :
👉 des espaces incarnés
👉 des systèmes vivants
👉 des dynamiques de transformation réelles, ancrées, joyeuses
Et si vous ne vous sentez pas “prêt·e” pour la traversée, rassurez-vous :
Moi non plus, je ne l’étais pas.
Mais parfois, un premier coup de pédale suffit.